MAISON MAILLOUSSA - LOCATION A VALMEINIER

MAISON MAILLOUSSA -  LOCATION  A VALMEINIER

MON VILLAGE


MON VILLAGE




VALMEINIER, FILLE DE MAURIENNE

 

 

 

Après un timide démarrage en 1974, permettant déjà de relier la commune aux remontées mécaniques de Valloire, la station de Valmeinier prend vraiment son essor avec l'équipement du plateau des Islettes (Valmeinier 1800) en 1987. Après diverses épopées, marquées notamment par des difficultés financières, suite (déjà !) à l'absence de neige de 1987 à 1989, la commune et ses élus surent négocier un partenariat intéressant avec le Conseil général. En 1987, il avait cautionné les emprunts contractés pour réaliser les équipements : remontées mécaniques, routes, réseaux, pistes, etc.


La station s'équipe

En 1997, un syndicat mixte pour la construction et la récapitulation de la Semval (société mixte gérant les remontées mécaniques) est mis en place. La station vit une embellie et améliore ainsi ses prestations : Maison de Valmeinier, espace multiculturel, parking, bowling, discothèque, offre commerciale diverse et variée. De son côté, l'équipement en remontées mécaniques et canons à neige se poursuit, en relation avec la station sœur de Valloire, pour exploiter un domaine skiable commun Galibier-Thabor, ski et nature dans une nature protégée à Valmeinier.
En acceptant de voir deux tiers de sa surface classés zone naturelle du Mont Thabor en 2000, la commune ne veut pas sombrer dans le gigantisme. Dix à 11 000 lits suffiront largement à la faire vivre. L'espace existe   avec 5 700 hectares   mais il n'est pas question de construire partout. La municipalité se préoccupe de réserver, surtout autour des hameaux existants, de petites surfaces aménageables sans trop de frais pour permettre aux jeunes couples de construire leurs maison. Et ça marche ! Les 530 habitants permanents se sentent bien dans cet environnement préservé, où le passé se marie au présent.


Un passé préservé

Les hameaux traditionnels, avec leur chapelle, sont restaurés avec goût. Pierres, lauzes et bois d'enduits aux teintes chaudes rajeuniront les vieilles constructions sans les dénaturer. Par ailleurs, le plan d'urbanisme impose quelques contraintes, mais bénéfiques à terme pour tous.
Les bâtiments publics, voués au culte ou à d'autres usages (église, chapelles, moulin, four, oratoire) sont restaurés progressivement. L'Association du patrimoine et ses 70 membres veillent à la conservation du bâti ancien, mais aussi à tout ce qui fait la spécificité de la commune : son patois, ses costumes, ses fêtes, ses traditions ou ses contes légendaires. Les touristes, surtout l'été, s'intéressent au passé montagnard et veulent connaître le mode de vie des siècles passés. Un magnifique livre, « Valmeinier, d'hier à aujourd'hui », écrit par Germaine Mulet en 2005, retrace toute cette vie passée. L'arbre est d'autant plus beau que ses racines sont vigoureuses.
Valmeinier, refusant l'usine à skis, continuera encore longtemps à charmer ses visiteurs. Et chaque habitant sait qu'il a entre les mains cette carte à jouer.


Aimé PERRIN


Paroisse dépendant de la Maison de Savoie et de l'évêque de Maurienne. Les seigneurs de La Chambre y exerçaient les droits du vicomte. Exploitation minière au 17ème (D'où le nom de ValMeinier qui vient de Val Minier). Le village fut incendié et pillé pendant la Révolution. Le 1er octobre 1793, une bataille opposa les troupes françaises républicaines, fortes de 900 hommes stationnés à Valloire, aux soldats Piémontais renforcés par les habitants de Valmeinier qui refusaient l'ordre révolutionnaire. Ceux-ci avaient été insurgés par un parent du seigneur de St Michel de Maurienne, appelé Joseph Mareschal Luciane de Saint Martin la Porte situé en aval de St Michel de Maurienne. Le capitaine français à Valloire scinda sa troupe en 7 colonnes qui investirent les hameaux de la commune. Les Piémontais et les insurgés durent se réfugier sur les hauteurs et furent fait prisonniers le 2 octobre, ainsi que le meneur Joseph Mareschal Luciane. Celui-ci fut fusillé à Valloire le 3 octobre à 9 heures du matin. Ainsi au cours de cette bataille, des Valloirins ne se gênèrent pas pour enlever les bestiaux et les objets mobiliers de valeur, car ils avaient été prévenus que les habitations seraient incendiées. Des Saint-Martenots en profitèrent également pour s'approprier les 2 cloches de l'église, car la leur en était dépourvue. Les habitants de Saint Martin la Porte, venus en renfort, se ruèrent sur l'église et la sacristie, sans oublier le presbytère, emportant les archives et les parchemins. Les hameaux de Valmeinier furent incendiés, à l'exception de celui des Combes, peut-être grâce à une somme de 200 francs qu'un vieillard, du nom de Noraz, versa au capitaine. Une femme, dans un autre hameau, refusant que l'on incendia sa maison, s'opposa aux soldats avec une fourche mais elle fut repoussée à l'intérieur et mourut brûlée vive. Un soldat, ayant aperçu un combattant s'enfuyant avec sa mitrailleuse pour aller la dissimuler, le signala au capitaine et le mît en joue pour le tuer. Mais le capitaine lui baissa son arme et lui dit que ce combattant étant un héros, il ne fallait pas le tuer. Il sera fait prisonnier et son arme sera récupérée. On raconte aussi que le curé, aidé par sa bonne, qui lui prêta quelques uns de ses vêtements, s'enfuit déguisé en femme portant un enfant dans ses bras. Il aurait été arrêté par deux soldats français placés en sentinelles pour contrôler d'éventuels fuyards. L'un de ceux-ci trouvant la voix du curé trop grave pour être celle d'une femme, lui arracha sa coiffe et dévoila sa chevelure bien trop rase et clairsemée pour une chevelure féminine. Il voulut le tuer mais l'autre, ayant eu vraisemblablement une éducation religieuse, refusa de pratiquer ce sacrilège et aurait décidé de lui laisser la vie. Après leur avoir donné une poignée de monnaie en guise de remerciements, le curé put continuer sa route et garda la vie sauve.

Création du site de l'Arméra en liaison avec le domaine skiable de Valloire en 1973, et de la station d'altitude du Gros Crey en 1986.




22/05/2009
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